En septembre dernier, 12 militants d’Argos avaient été placés en garde à vue suite à notre action-choc devant le domicile d’Oumar, qui avait sauvagement agressé et violé Mégane.
Aujourd’hui, le tribunal a rendu son verdict pour les chefs d’accusation d’organisation d’une manifestation non déclarée et d’incitation à la haine et provocation à la commission d’un crime ou d’un délit en raison d’un slogan inscrit sur une banderole.
Pour ces chefs, nos 12 militants ont été intégralement relaxés.
C’est une victoire pour notre collectif.
Pour autant, cet épisode confirme de façon presque caricaturale notre mobilisation : alors que notre action soulignait la défaillance de l’État dans la protection des Français, la justice préfère abattre sa furie sur 12 militants pacifiques que sur les criminels qui remplissent les rues de notre pays.
Plus que jamais, nous souhaitons nos meilleurs vœux de rétablissement à Mégane et à sa famille et nous appelons les Français à prendre conscience de leur situation :
puisque l’État ne te protège pas, prépare-toi !